L'histoire des bardeaux d'asphalte

L’histoire des bardeaux d’asphalte, ou le perfectionnement des couvertures de toit

« S’améliorer, c’est changer – pour être parfait, il faut changer souvent. »
(Winston Churchill)

Tout comme les nombreux objets que nous prenons pour acquis de nos jours, ces magnifiques bardeaux architecturaux en plusieurs couches, qui couvrent nos maisons et font l’admiration des passants, ont connu de modestes débuts.

C’était vers 1840, lorsqu’on a commencé à saturer des couches de feutre avec du goudron de houille, pour produire des rouleaux de feuilles. La surface de ces feuilles était protégée par une couche de sable ou de coquilles moulues. Personne ne s’attendait à ce que cette invention devienne avec le temps un des perfectionnements les plus réussis dans l’histoire des matériaux de construction.

Dés le départ, ce matériau d’étanchéité « composite » s’est révélé si fiable et abordable qu’il a suscité l’intérêt des intervenants de la grande distribution et du développement immobilier. Sears, Roebuck and Co. était probablement le plus gros fournisseur de ces produits au début du 20e siècle.

Henry M. Reynolds de Grand Rapids (Michigan) a commencé à découper à la main des bardeaux individuels en 1903. Cela facilitait la manipulation et la pose du produit, augmentait sa polyvalence et son attrait visuel. Puis The Flintkote Company a mis en œuvre un nouveau matériau de surfaçage : les granules ardoisés concassés. En 1915, le découpage à l’emporte-pièce des rouleaux en continu a été introduit dans le processus de fabrication.

Dans les années 1920, le rendement des bardeaux d’asphalte a été amélioré par la création d’un modèle en forme de losange, qui augmentait la résistance au vent. Le goudron avait été remplacé entre temps par l’asphalte, un dérivé du pétrole qui donnait plus de souplesse au produit.

Dans les années 30 et 40, une résistance au vent accrue a été intégrée aux bardeaux, par la création d’un mécanisme de
« blocage ». Un nombre croissant de bardeaux spécialisés a été mis au point pour améliorer l’étanchéité. Par exemple, un bardeau surdimensionné, à deux pattes, à poser avec une colle asphaltique, donnait une double couche de protection sur les toits à pente douce. Le rythme des innovations suivait la croissance rapide, presque incessante, de l’utilisation des bardeaux d’asphalte.

Dans les années 60 et 70, l’armature en feutre de chiffon a été remplacée par une armature en feutre cellulosique, le bardeau en bandes a fait son apparition, et le choix de coloris a explosé. Ensuite, les bandes autocollantes ont été ajoutées à la surface des bardeaux durant le processus de fabrication, éliminant la nécessité d’ajouter la colle à la main sur les bardeaux au moment de les poser sur le toit. Les bardeaux en bandes, produits tout d’abord en format impérial (12 po x 36 po) ont été fabriqués en format métrique pour augmenter la vitesse de pose, puisqu’il fallait moins de bardeaux pour couvrir 100 pieds carrés de surface de toit. Dès les années 80, le bardeau d’asphalte, ayant fait ses preuves, était devenu le matériau de couverture le plus utilisé au Canada et dans toute l’Amérique du Nord, pour les toits résidentiels à forte pente.

DU NOUVEAU ?
Le bardeau d’asphalte continue à évoluer. La technologie de fabrication, l’amélioration des matières premières et les innovations dans les modèles ont permis d’offrir des bardeaux qui mettent mieux en valeur la ligne des toits. L’armature du bardeau d’asphalte (le feutre organique couramment utilisé) est maintenant remplacé par une feuille de base en fibre de verre. Les bardeaux stratifiés (deux couches contrecollées en usine), et même les stratifiés en trois couches, sont désormais à la disposition des consommateurs en une vaste gamme de modèles, à laquelle les autres matériaux de couverture ne peuvent prétendre.

Le bardeau de couverture a été amélioré au fil du temps; il est maintenant offert en un large éventail de styles, de coloris et de profils. Pour recouvrir leurs toits, les propriétaires n’ont jamais eu à leur disposition un choix aussi vaste et aussi original.

Tout comme les nombreux objets que nous prenons pour acquis de nos jours, ces magnifiques bardeaux architecturaux en plusieurs couches, qui couvrent nos maisons et font l’admiration des passants, ont connu de modestes débuts.

C’était vers 1840, lorsqu’on a commencé à saturer des couches de feutre avec du goudron de houille, pour produire des rouleaux de feuilles. La surface de ces feuilles était protégée par une couche de sable ou de coquilles moulues. Personne ne s’attendait à ce que cette invention devienne avec le temps un des perfectionnements les plus réussis dans l’histoire des matériaux de construction.

Dés le départ, ce matériau d’étanchéité « composite » s’est révélé si fiable et abordable qu’il a suscité l’intérêt des intervenants de la grande distribution et du développement immobilier. Sears, Roebuck and Co. était probablement le plus gros fournisseur de ces produits au début du 20e siècle.

Henry M. Reynolds de Grand Rapids (Michigan) a commencé à découper à la main des bardeaux individuels en 1903. Cela facilitait la manipulation et la pose du produit, augmentait sa polyvalence et son attrait visuel. Puis The Flintkote Company a mis en œuvre un nouveau matériau de surfaçage : les granules ardoisés concassés. En 1915, le découpage à l’emporte-pièce des rouleaux en continu a été introduit dans le processus de fabrication.

Dans les années 1920, le rendement des bardeaux d’asphalte a été amélioré par la création d’un modèle en forme de losange, qui augmentait la résistance au vent. Le goudron avait été remplacé entre temps par l’asphalte, un dérivé du pétrole qui donnait plus de souplesse au produit.

Dans les années 30 et 40, une résistance au vent accrue a été intégrée aux bardeaux, par la création d’un mécanisme de « blocage ». Un nombre croissant de bardeaux spécialisés a été mis au point pour améliorer l’étanchéité. Par exemple, un bardeau surdimensionné, à deux pattes, à poser avec une colle asphaltique, donnait une double couche de protection sur les toits à pente douce. Le rythme des innovations suivait la croissance rapide, presque incessante, de l’utilisation des bardeaux d’asphalte.

Dans les années 60 et 70, l’armature en feutre de chiffon a été remplacée par une armature en feutre cellulosique, le bardeau en bandes a fait son apparition, et le choix de coloris a explosé. Ensuite, les bandes autocollantes ont été ajoutées à la surface des bardeaux durant le processus de fabrication, éliminant la nécessité d’ajouter la colle à la main sur les bardeaux au moment de les poser sur le toit. Les bardeaux en bandes, produits tout d’abord en format impérial (12 po x 36 po) ont été fabriqués en format métrique pour augmenter la vitesse de pose, puisqu’il fallait moins de bardeaux pour couvrir 100 pieds carrés de surface de toit. Dès les années 80, le bardeau d’asphalte, ayant fait ses preuves, était devenu le matériau de couverture le plus utilisé au Canada et dans toute l’Amérique du Nord, pour les toits résidentiels à forte pente.

DU NOUVEAU ?
Le bardeau d’asphalte continue à évoluer. La technologie de fabrication, l’amélioration des matières premières et les innovations dans les modèles ont permis d’offrir des bardeaux qui mettent mieux en valeur la ligne des toits. L’armature du bardeau d’asphalte (le feutre organique couramment utilisé) est maintenant remplacé par une feuille de base en fibre de verre. Les bardeaux stratifiés (deux couches contrecollées en usine), et même les stratifiés en trois couches, sont désormais à la disposition des consommateurs en une vaste gamme de modèles, à laquelle les autres matériaux de couverture ne peuvent prétendre.

Le bardeau de couverture a été amélioré au fil du temps; il est maintenant offert en un large éventail de styles, de coloris et de profils. Pour recouvrir leurs toits, les propriétaires n’ont jamais eu à leur disposition un choix aussi vaste et aussi original.